A la lecture, de ce document comme l’indique l’autorité environnementale, » les objectifs quantitatifs du projet de PCAET en matière de consommations énergétiques, d’émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques doivent aussi être déclinés par secteurs d’activité. »
Outre cette absence nous nous interrogeons sur 2 actions:
1)Le « Plan de Déplacement Urbain+Service Express Régional Métropolitain » permettrait une réduction de -284kTeqCO2 sur la période 2024/2030.
Quel est la part du SERM dans ce résultat ?
En effet, il semble qu’il ne s’agisse pas des 5 nouvelles lignes de Car Express puisque celles-ci figurent pour un résultat distinct de -11kTeqCO2 (page 126).
Si ces 5 nouvelles lignes de car express ne font pas partie du SERM que comporte-t-il?
Par ailleurs, l’élaboration du SERM serait en cours et son contenu n’a été soumis à un aucun débat public jusqu’à présent.
Et enfin les dernières orientations régionales votées lors du conseil régional en 06/2024 concernant la mise en œuvre de la stratégie régionale mobilité acte un report de la réalisation de ce schéma à 2032. La/les commandes de matériel roulant n’ayant pour l’instant pas été passée (sauf 2 rames pour une livraison en 2027, en remplacement de rames en entretien à mie-vie). Il nous semble donc que le SERM malgré son potentiel ne participera pas aux résultats envisagés.
Enfin le PDU en vigueur concerne la période 2018 à 2027, aucun élément n’est présenté concernant les actions après 2027 alors que le secteur des transports reste « le secteur le plus consommateur d’énergie de Nantes Métropole ».
2)Une action de ce plan se base sur un « progrès technologique accéléré » pour -114 KTeqCO2 soit 10% des objectifs de la métropole pour la période 2024/2030. Le plan indique : « Ce levier ne dépend pas directement des politiques publiques métropolitaines et est soumis à de fortes incertitudes quant à sa mise en œuvre effective. Il y a notamment un risque sur la capacité à atteindre ce niveau technologique. » Doit-on faire reposer un tel résultat sur une hypothèse dont la métropole doute elle-même ?
En conclusion, nous demandons à la métropole de définir rapidement avec la région et l’état un véritable projet de Service Express Régional Métropolitain comme la très grande majorité de celles-ci y sont déjà engagées. ( Exemple Toulouse : https://www.prefectures-regions.gouv.fr/occitanie/Actualites/Mobilites-dans-l-aire-toulousaine-finalisation-des-etudes-multi-modales. Le SERM permettrait « l’accroissement de la fréquentation des transports collectifs avec un report modal entre 12 400 et 23 000 déplacements VP par JOB » suivant les différentes phases mises en œuvre).
Par ailleurs si ce Plan Climat apporte une réponse métropolitaine, celle-ci ignore les communes périphériques périurbaines.
Une métropole peut-elle réfléchir sa transition environnementale sans y associer l’ensemble des populations qui y travaillent, étudient,… et venant des collectivités périphériques?
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